top of page
  • Photo du rédacteurCanon 6D Mk II

Escale à San Francisco

Pour rejoindre la Nouvelle-Zélande, il y a deux itinéraires possibles depuis la France : vers l'est avec un changement en Asie ou à Dubai, ou bien vers l'ouest avec une escale de 11h30 à San Francisco. C'est ce second itinéraire que nous avons emprunté, car il n'y a pas de différence en temps de trajet et le rapport qualité-prix était le meilleur. En plus, le vol passe au-dessus de l'Islande, le Groenland et le nord du Canada, des occasions à ne pas rater si vous êtes côté hublot.

11h30 d'escale, c'est largement suffisant pour sortir de l'aéroport et visiter un peu, même si, en France, ça correspond à visiter la nuit et rentrer à 8h le matin. On dormira dans le vol suivant. Par contre, il faut l'ESTA aux USA pour sortir de l'aéroport, une sorte de VISA pour les touristes. Et ça tombe bien, on l'avait fait pour visiter la côte Est des USA l'année dernière, et il est valable 2 ans. Arrivé à l'aéroport, il suffit de re-check ses bagages en soute et vous êtes libres après un rapide contrôle aux polices aux frontières. À San Francisco, le BART (Bay Area Rapid Transit) vous amène directement de l'aéroport à Embarcadero, proche du quartier financier le long de la baie pour une dizaine de dollars. (Vous pouvez payer avec la Revolut aux bornes automatiques, mais en choisissant bien Credit card, ça évite du temps de galère.)


San Francisco est une très grande ville, et même si vous aimez marcher, il est compliqué de visiter tous les points les plus intéressants sans utiliser les transports en commun. Comme je ne m'étais pas beaucoup renseigné sur les transports, je me suis quand même limité au BART pour faire l'A/R depuis l'aéroport, et le reste à pieds. Il faut par contre prévoir du temps et je ne le conseillerais pas pour moins de 6-7h d'escale. Arrivé à Embarcadero, on ressent tout de suite l'atmosphère de la Californie : des palmiers à perte de vue le long des quais, et le soleil qui tape très, très fort malgré la saison. Fin octobre, les gens sont en T-shirt ici. On dit que la ville est toujours dans le brouillard, mais ce n'était pas le cas ce jour là. Je repère tout de suite les fameux Cable cars, sortes de vieux tramways électriques typiques qui datent de 1873 (merci Wikipédia).


Je longe les quais vers le Nord en remontant les Piers, ces jetées sur l'eau qui abritent des restaurants/gare/musées ou attractions. Le plus connu est Pier 39, plein d'attractions différentes avec son aquarium et ambiance fête foraine toute l'année. On peut également visiter Alcatraz, l'ancienne prison mondialement connue que l'on voit très bien depuis le quai. Mais c'est surtout parce qu'on peut y voir une colonie de lions de mer installés là depuis un bout de temps. Un vrai spectacle de les regarder se battre constamment pour défendre leur bout de territoire.























Plus loin, on peut apercevoir le Golden Gate depuis la colline du Fort Mason. Je pensais pouvoir m'approcher plus, mais les distances sont longues et je n'aurai pas le temps. Il est aussi possible de le rejoindre en bus avec les lignes 4 et 27 mais il aurait fallu mieux se renseigner avant, c'est compliqué avec uniquement mapsme offline quand on est limité par le temps. À cette distance, mon objectif ultra-grand angle est le moins adapté du monde. Après quelques photos du symbole de San Francisco, je m'éloigne donc de la côte pour m'enfoncer dans la ville. En plus d'être grande, elle est très vallonnée et les rues peuvent être très raides (jusqu'à 31% d'après une rapide recherche), ce qui allonge encore parfois les distances. Je rejoins quand même un autre emblème de la ville : Lombard Street. Dans une ville comme San Francisco où toutes les rues sont à l'image de celles des USA : droites et bien quadrillées, celle-ci est toute en courbes sur une portion d'elle-même, à l'origine pour réduire sa pente justement.

Après avoir contemplé le balai des voitures et des touristes qui bouchonnent l'entrée de la rue pendant plusieurs minutes, il est temps de retourner à l'aéroport. Je cherche à rejoindre le BART à Civic Center en traversant les quartiers de Nob Hill, Polk Gulch et Tenderloin. On sent bien qu'en se rapprochant de Civic Center, le quartier s'appauvrit et l'ambiance est bien différente de celle que l'on trouve sur les quais, au niveau d'Embarcadero.


Il m'aura finalement fallu 7h pour faire l'aller-retour à l'aéroport, ce qui laisse un peu de temps pour se reposer et prévoir les contrôles pour le vol suivant. J'aurais aimé m'approcher plus du Golgen Gate, visiter Alcatraz ou le musée du Cable Car par exemple, je sais que la ville a beaucoup d'autres sites d'intérêts mais lors d'une escale, c'est un bel aperçu qu'il ne fallait pas manquer.

bottom of page